vendredi 29 août 2008

Jardins de Janville, septembre 2008


Chaque mois, un(e) Janvillois(e) nous ouvre son jardin.
Ce mois-ci, c'est Monique qui nous accueille.


Après avoir fait ses gammes jardinières sur un balcon parisien dès 1961, les choses sérieuses commencèrent pour Monique en 1976, lorsqu’elle créa son jardin en bord de Juine :

« Après les gros travaux de construction de notre maison, j’ai commencé à faire quelques massifs de fleurs, mais je m’y suis vraiment investie il y a une douzaine d’années, à raison de 5 à 6 heures par jour, mais sans jamais de plan précis, selon les coups de cœur glanés en jardinerie ou sur des catalogues. Maintenant, même si le jardin est bien installé, il m’arrive fréquemment d’y « travailler» quatre à cinq heures par jour quand le temps s’y prête. Mais je n’aime rien tant, au réveil, que de faire le tour du jardin en pinçant les fleurs fanées de-ci de-là. »


La saison préférée de Monique ? « Au jardin, toutes les saisons sont intéressantes, mais j’avoue un petit faible pour le printemps ; tout s’éveille après un long hiver, les oiseaux chantent dès le lever du jour, le coucou s’en donne à cœur joie, et la grive musicienne termine le concert vers 22 heures ; les jours sont longs et les hirondelles sillonnent le ciel en poussant de petits cris stridents. Le hérisson en maraude pointe son museau à la tombée de la nuit. En mai et juin, le jardin atteint toute sa splendeur, pivoines, pavots, œillets, iris, et bien d’autres encore croulent sous les fleurs, tandis que rosiers, lilas, chèvrefeuilles, glycines, seringats et viornes embaument nos soirées. »


Vous qui avez la chance de jardiner en bord de Juine, pourquoi avez-vous construit un bassin ?

Pour moi, jardiner, c’est créer quelque chose : mon bassin est un endroit privilégié dans le jardin, qui inspire calme et sérénité, et porte à la rêverie grâce au bruit d’une petite cascade sous laquelle les carpes koï adorent venir.



Situé au bord de la rivière naturelle, mon bassin artificiel, aussi étrange que cela puisse paraître, renforce l’atmosphère de nature : les joncs indigènes colonisent ses berges et y côtoient le papyrus et les nénuphars. Le bassin est également le rendez-vous des grenouilles et des libellules. Parfois, on y rencontre même une jolie couleuvre à collier jaune !





Les astuces de Monique, qui jardine écolo-bio

    • pour doper les rosiers : une peau de banane légèrement enfouie au pied.
    • au potager : les légumes adorent être arrosés de temps en temps au purin d’ortie.
    • pour garder un hydrangea bleu : une cuillère à soupe de poudre d’alun (en pharmacie) dans l’arrosoir une fois par semaine de février jusqu’à la floraison.


    • Monique ne jure plus que par sa tondeuse avec fonction « mulching » : « La tonte est broyée sur place, on gagne du temps et le gazon reste vert même l’été ! »

    • Mais elle a un petit faible pour son broyeur : « Il me permet d’éliminer toutes les tailles d’arbustes pour en faire du paillis (moins d’arrosage !). C’est le complément idéal du composteur qui élimine tous les déchets organiques du foyer en fournissant un très bon engrais gratuit et surtout naturel : rien ne se perd, tout se transforme ! »


Concours jardinier
Qui saura nommer cette vivace aux larges feuilles, plantée en bord de Juine ?

(Pour retrouver le mode d'emploi des commentaires, cliquez ici.)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Rhubarbe géante du Brésil ?