vendredi 31 octobre 2008

Le jardin de Frédéric


Entre Frédéric et les arbres, c’est une histoire d’amour. Une histoire qui a donné naissance à une vocation, et qui a conduit Frédéric à choisir un métier qui lui permettrait de vivre non seulement dans les arbres, mais avec eux. Depuis 1995, Frédéric appartient à la noble corporation des Arboristes Grimpeurs, ces artistes qui vivent à l’écoute des arbres pour mieux les soigner et les entretenir, dans le respect de leur nature.



Dans ces conditions, il n’est pas surprenant que le jardin de Frédéric soit un jardin… d’arbres. Certains, comme le Liquidambar, le Ginkgo ou les fusains, qui offrent en ce moment un flamboiement automnal, sont plantés.



Mais, faute d’espace, la plupart des sujets sont en pots. Frédéric est passionné de feuillages, de ramures et textures. Ce qui l’intéresse, c’est la diversité des essences. Pendant ses loisirs, il collectionne de petits sujets dont il a repéré la forme intéressante, comme son « petit Séquoia géant ».



Ou encore ce petit conifère :



D’autres arbres, comme le très graphique Saule tortueux, seront bouturés.



D’autres encore feront l’objet de patients semis "expérimentaux", après que les graines auront passé quelques mois au congélateur pour imiter un hiver rigoureux et favoriser ainsi la germination. Son dernier coup de cœur est un tilleul à grandes feuilles nervurées et dentées, Tilia Henryana.



Après ses journées entières passées dans les arbres, Frédéric souhaite une vie au jardin « sans contrainte physique», ce qui ne l’empêche pas d’être un jardinier aux petits soins pour les protégés de sa «nurserie», que l’on trouve massés sur sa terrasse, au pied de sa terrasse, autour de la petite mare… un peu partout en fait !



Mais outre l’arboretum miniature, il est un endroit vraiment spécial dans ce jardin. Cet endroit, c’est la cabane :



Une vraie cabane de Robinson, construite exclusivement avec des bois récupérés, sans faire appel aux services de la grande distribution. Officiellement, Frédéric a construit la cabane pour ses enfants. Mais, en l’absence de ces derniers, c’est perché dans ce repaire secret qu’il nous a reçus, et qu’il nous a montré « Georges le rouge-gorge » à l’affût d’une miette au bord de la mare.



Encore un rêve d’enfant réalisé ?


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